Interview

Mathilde, Responsable recrutement

Mathilde a grandi à Quiéry la Motte, un charmant petit village de campagne entre Douai et Arras. Bien que n’aimant pas spécialement le foot, elle compte parmi les ferventes supportrices du Racing club de Lens – “une histoire de famille”. Un tantinet maman poule, elle aime par-dessus tout pouponner ses deux petites filles, mais aussi manger et partager de bons dîners entre amis – surtout quand ce n’est pas elle qui cuisine ! Ses proches décrivent Mathilde comme une personne chaleureuse, spontanée et sensible. On confirme 🙂

Peux-tu me raconter ton parcours et ce qui t’a menée jusqu’à Silicon Salad ?

Après un Bac Economique et Social, je ne savais pas trop quoi faire de ma vie. Mon objectif à ce moment-là, c’était d’avoir beaucoup de congés (rires), raison pour laquelle j’ai tout d’abord songé à devenir professeur, mais pas du tout par vocation ! J’aimais beaucoup les langues étrangères, et la langue espagnole en particulier, alors j’ai commencé par passer six mois en tant que jeune fille au pair en Espagne, pour ensuite entamer une licence d’espagnol à la Fac. Au bout de quelques mois, je me suis rendue compte que les cours ne m’intéressaient finalement pas tant que ça, et que la raison initiale pour laquelle je voulais devenir prof était plutôt mauvaise ! Mais mes parents, adeptes du “termine ce que tu as commencé”, ont exigé que j’aille au bout de ma formation, ce que j’ai fait.

En parallèle, je travaillais à Auchan pour financer mes études, et je me rappelle qu’au moment de passer les entretiens pour rejoindre le groupe, je m’interrogeais sur le métier de la personne en face de moi, le recruteur, celui qui avait “ce pouvoir de décision” sur ma candidature. J’ai donc commencé mes investigations, et ai découvert la fonction Ressources Humaines dans sa globalité, avec une appétence particulière pour le recrutement. Une fois ma licence d’espagnol en poche, j’ai eu la chance de pouvoir embrayer sur une licence professionnelle en alternance dans un service RH de la SNCF, pour ensuite intégrer un Master, toujours en alternance à la SNCF, mais cette fois dans un autre service.

Une fois diplômée, j’ai trouvé un premier emploi dans le service RH d’une PME à Arras, juste à côté de chez moi, puis chez Alten où j’ai commencé à me spécialiser sur les profils IT. Là bas, j’ai fait la rencontre d’une personne qui m’a par la suite suggéré et convaincue de rejoindre le groupe Pictime en tant que chargée de recrutement externe, un poste que j’ai adoré pour sa dimension humaine et très transverse. Néanmoins, mon activité a été mise à mal par la crise sanitaire puisque naturellement, les premiers budgets coupés ont été ceux liés à nos sous-traitants. J’ai été placée au chômage partiel, ce qui m’a donné l’opportunité de réfléchir à l’orientation que je souhaitais donner à ma carrière.

Rejoindre Silicon Salad, c’était pour moi l’occasion de relever un nouveau challenge, j’ai été attirée par le “tout-à-construire”, en particulier au niveau du recrutement. J’ai donc postulé en tant que responsable des ressources humaines, et me voilà ! Ma mission est donc d’accompagner Silicon Salad dans son évolution et de participer au bien-être des collaborateurs en complétant tout ce que fait déjà Margot, notre office manager.

Qu’aimes-tu particulièrement dans ton métier ?

Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est la richesse des échanges, tant en interne avec mes collègues que lors des entretiens avec les candidats que je reçois. En tant que recruteur mon challenge est de savoir comprendre les parcours de chacun, ce qui les a menés jusque là et comprendre les différents métiers et leurs enjeux. Il y a toute une dimension psychologique qui me plait beaucoup.

Quelle est la principale difficulté à laquelle tu fais face ?

Au-delà des profils pénuriques que je dois recruter – tels que les développeurs – je dirais que l’un de mes principaux défis est de comprendre les métiers pour lesquels je n’ai jamais recruté auparavant. Par exemple, le marketing digital est encore relativement abstrait pour moi. Je passe donc beaucoup de temps avec les équipes pour comprendre tous les rouages de leurs métiers, les concepts clés, les outils utilisés… Lorsque je cherche des profils sur Linkedin, je dois savoir décrypter les intitulés et les titres qui peuvent parfois porter à confusion. Enfin, pour en revenir aux profils pénuriques, je dois dire que j’aime le challenge que ceux-ci représentent. J’ai toujours aimé relever les défis “à priori impossibles” !

Qu’est ce que, selon toi, le savoir-être en entreprise ?

En quelques mots, je dirais que le savoir-être – en entreprise ou en dehors -, c’est avant tout le respect de l’autre. Je pense que pour le bien-être du collectif, il faut savoir travailler avec chacun, au-delà des affinités qui nous lient ou pas, être respectueux de l’autre, de son travail, de sa façon d’être. A partir du moment où l’on se respecte tous, on part sur de bonnes bases de travail.

Quelles qualités penses-tu nécessaire de posséder pour rejoindre Silicon Salad ?

Cela rejoint un peu ma réponse à la question précédente, mais je pense que pour rejoindre Silicon Salad, il faut savoir travailler ensemble avec respect et bienveillance, partager ses connaissances, savoir se remettre en question lorsque cela est nécessaire. Aussi, nous sommes tous amenés à collaborer avec des métiers très différents, donc je pense qu’il faut que chacun soit capable de vulgariser son métier. Ce n’est pas toujours simple, mais au sein d’une agence multi-expertises telle que Silicon Salad, savoir prendre le temps d’expliquer aux autres les enjeux, les subtilités et l’impact des missions que l’on mène peut véritablement faciliter la collaboration.

La question de Tiphaine : Imaginons que tout est possible. Quelle reconversion professionnelle choisirais-tu et pourquoi ?

J’aurais adoré être criminologue. Non pas uniquement parce que j’avoue avoir un penchant pour les “bons crimes”, mais surtout parce que le comportement humain me passionne. J’aurais aimé être en mesure de comprendre le cheminement des criminels. Comment fait-on pour en arriver à tuer ? Je me demande par exemple si certaines personnes naissent avec un terrain fertile pour le crime, ou au contraire si c’est la succession d’événements tout au long de la vie d’un individu depuis sa naissance qui le conduit à commettre des crimes sordides.

Ta question pour le prochain interviewé ?

Quelle célébrité (vivante ou décédée) rêverais-tu de rencontrer et pourquoi?